45 La puissance de l’écriture
Et nombreux sont les écrivains qui ont souligné cette puissance de l’écriture. Annie Ernaux, par exemple, écrit ceci à la fin de L’occupation :
Écrire a été une façon de sauver ce qui n’est plus déjà ma réalité, c’est-à-dire une sensation me saisissant de la tête aux pieds dans la rue, mais est devenu « l’occupation », un temps circonscrit et achevé.
On a ici, à l’intérieur même du livre, une réflexion sur l’écriture. Une sorte d’essai, donc, sur l’écriture et sur sa signification, sur sa portée.