21 Et tout ceci est mis en contraste avec Proust

Et, une fois de plus, le naturalisme se voit opposé au réalisme :

En fait, à travers l’étude de quelques auteurs contemporains, cet ouvrage repose l’antique question : comment, par les mots, par la parole littéraire, atteindre le réel, ou du moins un fragment de réel ? Pour Proust, la plus grande intensité de réel - le réel retrouvé — se tient au bout de l’extrême littérature. Car, pour ce qui est du réel, dans la vie, la plupart du temps, nous n’y sommes pas. Nous vivons de rêves. Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau.

C’est le diagnostic qui est posé au départ de l’analyse. Il est certain que comparées à celle de Proust les œuvres qui sont prises en considération n’apparaissent au mieux que comme des esquisses.

À partir de là, un certain nombre d’auteurs sont examinés : Angot, Beigbeder, Darrieussecq, Houellebecq, Laurens, etc. Ils sont critiqués, le plus souvent avec humour.

D’autres, moins nombreux, sont loués : Gérard Guégan, Valère Novarina, Eric Chevillard, Jean-Pierre Richard.