35 Un subjectivisme maniaque ?

À Sarraute qui s’attachait à décrire les mouvements les plus infimes et les plus fugitifs de l’âme, Beauvoir rétorque :

Les collectivités, les événements, les foules, les relations des hommes aux autres hommes et aux choses, tous ces objets bien réels, et irréductibles à nos palpitations souterraines, méritent et exigent l’éclairage de l’art.

Elle qualifie alors l’écriture de Sarraute de « subjectivisme maniaque et sans vérité ».

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elles ne poursuivent plus des objectifs communs…