25 L’essai Ce que voient les oiseaux
Quant au dernier essai, il oppose le réalisme « nouveau » à la fois aux formes traditionnelles du roman et à la littérature dite engagée qui se veut réaliste mais qui, justement parce qu’elle se veut au service d’une cause, se rend aveugle à toute une série de phénomènes :
Le dernier essai, intitulé Ce que voient les oiseaux, oppose un réalisme neuf et sincère à la littérature néo-classique, comme à la littérature prétendument réaliste ou engagée qui ne montre plus que des apparences et qui mérite, elle, d’être considérée comme un formalisme.
C’est donc à nouveau la question du réalisme en littérature qui est au cœur de la discussion.
On a vu cette discussion chez Proust, la dernière fois. Le cœur de la question est de savoir ce qui est « réel ». Est-ce le monde social (comme chez Zola) ? Est-ce le monde des impressions (comme chez Proust) ? Ou un autre monde encore ? Et combien y a-t-il de « mondes » qui peuvent se prévaloir de l’étiquette du « réel » ? Qu’est-ce qui les distingue ? Et qu’est-ce qui les articule les uns aux autres ?