Derrière les phénomènes

  • La question qui se pose est alors de savoir si ce dont il est question, dans et avec la phénoménologie, est de savoir ce qu’il y a « derrière les phénomènes » (le « voir ce qu’il y a derrière » de Parménide). Réponse de Heidegger :

 Derrière les phénomènes de la phénoménologie, il n’y a essentiellement rien, mais ce qui a vocation à devenir phénomène peut très bien être caché. Et c’est précisément parce que les phénomènes, de prime abord et le plus souvent, ne sont pas donnés, qu’il est besoin de la phénoménologie. L’occultation est le concept antonymique de « phénomène ». (7.al. 29)

  • Mais pour bien comprendre l’originalité de cette position, il faut la faire apparaître sur le fond du contraste qu’elle présente avec l’œuvre fondatrice de Husserl. Il faut donc reprendre l’histoire de la phénoménologie pour bien comprendre ce que Heidegger en retient et ce qu’il en modifie.