24 Walton va alors continuer :

Cette question s’inscrit dans le cadre plus large de l’éloignement des mondes fictifs par rapport au monde réel. Les interactions physiques entre les mondes fictifs et le monde réel se heurtent à une barrière bien définie. Les spectateurs d’une pièce de théâtre ne peuvent pas porter secours à une héroïne en détresse. Charles ne peut en aucun cas endiguer la bave ou en prélever un échantillon pour l’analyser en laboratoire[^2]. Mais, comme l’illustre le cas de Charles, cette barrière semble transparente sur le plan psychologique.

Pourtant, même si il constate ce fait, il finit par y voir un problème :

Mais je suis sceptique. Il est vrai que nous sommes « pris » dans les histoires ; nous sommes souvent « impliqués émotionnellement » lorsque nous lisons des romans ou regardons des pièces de théâtre ou des films. Mais considérer que cette implication consiste à avoir des attitudes psychologiques envers des entités fictives, c’est, je pense, tolérer le mystère et entretenir la confusion.