14 Plan du cours

Mais pour suivre l’évolution de cette problématique, je vais reprendre les textes qui permettent de la baliser en quatre temps :

  1. Je reprendrai l’analyse de Colin Radford que j’ai commencé à présenter la dernière fois. Cette analyse définit ce qu’on a pris l’habitude de nommer le « paradoxe de la fiction ».

Ce paradoxe de la fiction est, en fait, un paradoxe ontologique, même si il n’est pas pensé ni présenté comme tel.

  1. Je suivrai les analyses de Kendall Walton. Ces analyses ont été proposées peu de temps après celles de Radford. Mais elles vont beaucoup plus loin que celles de ce dernier. Elle furent initialement présentées dans un article paru en 1978 mais elles furent suivies, une dizaine d’années plus tard, d’un livre qui reste une référence sur la question : Mimesis, as make-believe.

  2. Je suivrai ensuite un critique récent de Walton (qui ne manque pas de reconnaître, néanmoins, la valeur des analyses de Walton) : Dereck Matravers.

  3. Et finalement, je m’intéresserai aux analyses présentées par Markus Gabriel dans son livre intitulé Fictions.

Le but, dans tout ce parcours, est d’acquérir une vue surplombante sur l’histoire de la littérature de la deuxième moitié du vingtième siècle dont nous sommes partis.

Donc, on pourrait résumer le parcours de ce dernier cours par quatre noms : 1) Colin Radford (GB : 1935-2001), 2) Kendall Walton (US : 1939), 3) Dereck Matravers (GB : 1965), 4) Markus Gabriel (D : 1980).