47 Critique du choix de l’expression « paradoxe de la fiction »

Plus intriguant encore, Matravers affirme que l’intitulé « paradoxe de la fiction » est mal choisi car :

Il s’agit d’une appellation malheureuse, car le problème n’est pas un paradoxe et n’a rien à voir avec la fiction.

Matravers remarque que la formulation du problème par Radford est tout sauf claire.

En effet, Radford commence par restreindre les cas dans lesquels, selon lui, l’émotion éprouvée n’a pas besoin d’explication (un événement réel) au cas dans lesquels on nous raconte un événement du passé, puis à ce qui aurait pu avoir eu lieu dans le passé.