50 MAtravers en vient alors à la seconde contribution séminale sur ce problème : celle de Walton
Et Matravers en vient ensuite à l’autre contribution importante dans la formulation initiale de ce problème, celle de Walton. Il écrit ceci :
Bien que les arguments de Radford soient erronés et que ses conclusions soient fausses, son article a convaincu certains qu’il existait réellement un problème dans ce domaine. Le terrain était donc préparé pour l’article de Kendall Walton, « Fearing Fictions », publié trois ans après l’article de Radford (Walton 1978). Les arguments de Walton ne sont pas défectueux et sa conclusion n’est pas fausse. Le problème est qu’il ne s’intéressait ni à C ni à D ; il défend un tout autre point de vue. Il est donc trompeur de regrouper l’article de Walton et l’article de Radford sous le même titre « le paradoxe de la fiction » (comme on le fait souvent cependant).
Et il résume les propos de Walton de la manière suivante :
Bien qu’il ne soit pas vrai dans le monde réel qu’il soit possible que Charles soit blessé par la bave verte, il est possible de « faire-semblant » que Charles est blessé par la bave : « Charles est comme un acteur dans son jeu ; il est un accessoire réflexif générant des vérités fictives sur lui-même » (Walton 1990 : 242).