J’appelle cette référence mimèsis I, pour la distinguer de mimèsis II—la mimèsis-création—qui reste la fonction-pivot. J’espère montrer dans le texte même d’Aristote les indices épars de cette référence à l’amont de la composition poétique. Ce n’est pas tout : la mimèsis qui est, il nous en souvient, une activité, l’activité mimétique, ne trouve pas le terme visé par son dynamisme dans le seul texte poétique, mais aussi dans le spectateur ou le lecteur. Il y a ainsi un aval de la composition poétique, que j’appelle mimèsis III, dont je chercherai aussi les marques dans le texte de la Poétique.