Finalement, Hamilton ne fait ici qu’appliquer ses conseils présents en introduction : une biographie doit se lire lorsque nous en connaissons le contexte, afin de n’occulter aucune possibilité d’interprétation.
Oui, absolument. Chaque chapitre est un développement de la problématique qui a été thématisée dans la partie introductive de l’ouvrage. En fait, plus exactement, il présente les arguments qu’il a synthétisé dans son introduction.
Le texte d’Hamilton peut être mis en parallèle avec celui de Philippe Lejeune dans le contexte français. Lejeune s’intéressait à l’autobiographie, donc le récit de soi. Mais Hamilton reprend le thème avec un accent nettement philosophique (qu’il n’a pas chez Lejeune). Il s’agit, pour Hamilton, d’ausculter les points de passage entre autobiographie et philosophie (comme l’indique le titre de l’ouvrage) et non de couvrir toute l’étendue de ce que peut être le récit de soi.