23 Autofiction = expérience de la subjectivité
L’autofiction devient donc un appareil d’auscultation de la subjectivité et du mélange des subjectivités.
L’œuvre de Doubrovsky permettrait d’analyser cette posture. Pour ceux qui suivront l’option « médecine narrative », je vous proposerai de travailler sur le livre de Doubrovsky paru en 1989 intitulé Le livre brisé (c’est aussi l’année où est soutenue la première thèse consacrée à l’autofiction, celle de Vincent Colonna, Autofiction : essai sur la fictionnalisation de soi en littérature). Car la médecine narrative n’est rien d’autre qu’une forme particulière d’autofiction.
On verra que là aussi la question de la subjectivité se trouve posée, d’une façon bien différente de ce que dégage Vincent Descombes dans Le parler de soi (2014), par exemple.