42 Le récit reflète la société

  • Puisque la société a changé, le récit doit changer lui aussi. L’attachement à la forme ancienne du roman n’est rien d’autre qu’un attachement à une forme politique « périmée ».

Le roman paraît chanceler, ayant perdu son meilleur soutien d’autrefois, le héros. S’il ne parvient pas à s’en remettre, c’est que sa vie était liée à celle d’une société maintenant révolue. S’il y parvient, au contraire, une nouvelle voie s’ouvre pour lui, avec la promesse de nouvelles découvertes.

  • On peut alors envisager de faire une histoire de la littérature en quelques noms :

Les exigences de l’anecdote sont sans aucun doute moins contraignantes pour Proust que pour Flaubert, pour Faulkner que pour Proust, pour Beckett que pour Faulkner… Il s’agit désormais d’autre chose. Raconter est devenu proprement impossible.

  • Donc le personnage est impossible et l’intrigue est aussi impossible…