32 Lejeune poursuit :

Avec le nom de l’auteur, on dispose d’un critère textuel général, l’identité du nom (auteur-narrateur-personnage). Le pacte autobiographique, c’est l’affirmation dans le texte de cette identité, renvoyant en dernier ressort au nom de l’auteur sur la couverture.

Les formes du pacte autobiographique sont très diverses : mais, toutes, elles manifestent l’intention d’honorer sa signature. Le lecteur pourra chicaner sur la ressemblance, mais jamais sur l’identité. On sait trop combien chacun tient à son nom.

C’est une analyse sommaire de l’identité. Mais elle est ensuite précisée de la façon suivante :

C’est dire que toutes les questions de fidélité (problème de la « ressemblance ») dépendent en dernier ressort de la question de l’authenticité (problème de l’identité), qui elle-même s’exprime autour du nom propre.